mariage bis

21 avril 2008

merci a ETk pour ce beau texte (copier direct de ton blog miss :)

9 avril

Le mariage du siècle !

Samedi dernier, c’était le mariage de Jean (mon « frère » de la fac) et de Maé ! Voici comment ça s’est passé pour moi.

J’arrive vers midi et demi chez eux. Je signale ma présence, et entends la voix de Jean « ça, c’est Eugénie ». Il ouvre, j’apporte mon fourbi (ma tenue et ma trousse de toilette-maquillage). Il y a aussi Fanette et Maé. Nous mangeons (poulet rôti, riz, yahourt), puis Jean part chercher Frédérique à la gare. Pendant ce temps, maquillage de la Maé, coiffage de la Fanette, habillage de la ETK, retour de Frédérique et Jean avec tout un tas de sacs, arrivée de Floriane, et enfin habillage de Maé d’un côté, de Jean de l’autre. Puis l’heure de partir pour la mairie arrive. Dans la Poulette, hormis mon fourbi, des sacs et deux cageots de brioches. Et aussi deux passagères : Frédérique et Floriane. Nous partons en cortège, Jean et Maé en deuch ouvrant la marche, Fanette, et nous. Il commence à pluviotter quand nous arrivons à la mairie. En route, un cycliste et des feux tricolores nous séparent, mais nous nous retrouvons facilement. Et nous avons le droit à trois places gratuites dans l’enceinte des grilles de l’hôtel de ville !

Nous entrons, et nous nous dirigeons vers la salle des mariages. Nous attendons. Chacun patiente à sa manière. Mina (la nièce de Maé et dans quelques instants de Jean) s’amuse à glisser sur le parquet du hall, Jean fait les cent pas, nerveux… Enfin, un officiel arrive, demande si c’est bien le bon mariage ; nous appelons les futurs mariés, et nous sommes appelés à entrer dans la salle, à commencer par « les personnes munies d’appareils photos ». L’adjoint au maire vient me voir, me sert la main, et me demande s’il y a une raison particulière quant à la tenue des mariés (Jean en kilt, Maé en robe médiévale). Il demande aussi à Frédérique, puis à toute personne qu’il rencontre… Et voilà que tout commence, et le moment tant attendu arrive : l’échange des consentements… avec Jean qui s’y reprend à deux fois, avant de lancer un « oui » très sonore. Les signatures, les alliances, … Et nous sortons, direction l’escalier pour les photos de groupe. Dehors, il pleut. Nous bravons les intempéries direction les différents véhicules. Puis nous nous rendons au parking du parc des expos, pour former le cortège (les deux-chevaux en tête, bien sûr !). Et nous partons pour le gîte.

Là, vin d’honneur (enfin, quand on dit « vin », c’est plutôt cidre, limonade au miel, jus de pommes, limonade anglaise (au thé), brioches, repérage des chambres et déballage des affaires, visite des alentours. Puis Frédérique, Floriane, Fanette et moi trouvons une table de ping-pong, des raquettes et une balle, et nous nous lançons dans une partie endiablée de « n’importe-quoi ping-pong », avec la balle qui faisait ce qu’elle voulait. Nous avons bien rigolé, surtout quand, pour souffler un peu, nous sommes allées dans la chambre de Jean et Maé, pour leur faire un lit en porte-feuille et planquer leurs affaires dans leur douche, avant de reprendre innocemment notre partie. Nous l’arrêtons pour nous rendre dans la salle de réception.

Nous mangeons, puis, avant les gâteaux de mariage, nous commençons à danser, en grande partie grâce à Corentin, qui nous a appris à danser la gigue (jig), le reel et l’an-dro (euh… pas sure de l’orthographe). Ensuite, lecture par Bruno de la recette de la dinde au whisky (bientôt sur Onilatki !). Puis vient le moment d’allumer les gâteaux. Là, les bougies ne s’allument pas… Yohann utilise alors son briquet, allume la première bougie, puis la deuxième… Mais trop près du détecteur de fumée, et l’alarme se déclenche, pour nous casser les oreilles pendant cinq minutes… Nous mangeons les gâteaux, puis nous redansons. J’ai beau faire doucement, Sarah (la sœur de Maé) ne touche pas le sol quand elle danse avec moi (proportionnellement parlant, imaginez un demi de mêlée danser avec un première ligne…). D’où mon inquiétude quand je m’aperçois qu’elle n’a plus sa chaîne autour du coup… Aurait-elle volé quelque part dans la salle ? Non, Sarah l’a tout simplement rangée, pour éviter justement ce genre de problème. Ouf ! Nous dansons jusqu’à environ 4 heures, puis c’est la douche (nous étions en nage !), et un court roupillon.

Oui, court, car il prend fin vers 9 heures (je suis réveillée par les voix des deux petites, Charlotte et Mina). Petit déjeuner, puis rangement de la salle. Empilage des chaises, rangement des fées, farfadets, korrigans et autres qui décoraient les tables, repli des tables, puis, comme il faut gérer ma faim et mes larmes, je rentre chez moi…

Ce fut une très belle fête, un super week-end, et un mariage si pluvieux qu’il a tout pour être heureux. Encore félicitations aux mariés !!!

Liste des figures inventées lors de la folle partie de ping-pong :

toutsauflarègle = on fait n'importe quoi
plafondsolmurplafondtable = mouvement de la balle qui finit par toucher un bout de la table après avoir été renvoyée par le plafond, le mur, le sol (avec ou sans l'aide des joueurs)
jairatémonservicemaisjemenfichecarcenestpasmoiquiramasselaballe = service lancé trop fort obligeant l'adversaire à se déplacer sous la pluie pour aller rechercher la balle
laballedanslebois (avec sa variante laballedansleseau) = mouvement de la balle consistant à l'envoyer dans les rondins de bois ou dans le seau, sans le faire exprès ou en le faisant exprès
dixpointspourlaballedansleventrecinquantepointspourlaballedanslatête = bonus rapportant 10 points à un joueur qui arrive à atteindre le ventre d'un adversaire, d'un partenaire ou d'un spectateur, 50 points si la balle est envoyée dans la tête
sanslaraquette = façon de jouer avec les mains pour se reposer le bras, mais ça finit par faire un peu mal à la main !